Cet article vise à contribuer à l’élaboration d’une théorie critique du capitalisme global. Il s’appuie pour ce faire, d’une part, sur une relecture serrée des deux ouvrages cosignés par Sandro Mezzadra et Brett Neilson, La Frontière comme méthode (2013) et The Politics of Operations (2019). Il esquisse d’autre part un diagnostic historique de la séquence enclenchée par la crise de 2008. L’article se développe en trois temps, l’un sur le « multivers capitaliste », où sont considérées les dimensions spatio-temporelles de (...) la dynamique capitaliste, le second de critique de la violence politique nécessaire à la reproduction élargie du capital, le troisième ouvrant sur des problèmes de stratégie politique sous le prisme d’une reproblématisation actualisée des « soviets » et du « double pouvoir ». (shrink)

Volume 24, Issue 10, October 2024, Page 115-117.

In questo contributo tenterò di rispondere ad una domanda fondamentale e assai complessa: la concezione di Dio come Esse Ipsum Subsistens rischia una deriva verso il monismo parmenideo? L’indagine verterà dapprima sul superamento di Aristotele della visione parmenidea e poi si concentrerà sulla metafisica dell’essere di Tommaso d’Aquino che, se correttamente intesa, non rischia affatto una deriva verso il monismo ontologico. Saranno infatti presentati alcuni passi che comprovano come il concetto centrale della concezione di Tommaso, quello di partecipazione, garantisca proprio (...) dal rischio del monismo, a patto che si intenda la presenza di Dio negli enti non in un senso quantitativo. (shrink)

Si pour Husserl la conscience est la source du sens, la phénoménologie semble ainsi revenir à une pure analyse du travail constitutif de la conscience qui détermine la constitution du monde. Ce sens de la phénoménologie est bien différent de celui de Hegel. En effet, la Phénoménologie de l’Esprit rappelle une véritable conjonction de la conscience avec le contexte qui l’entoure et montre comment le développement de la conscience émerge de sa relation avec son contexte ainsi qu’avec l’histoire. Bien que (...) Levinas s’inscrive ouvertement dans la tradition de Husserl et que plusieurs de ses textes engagent ouvertement un dialogue avec Husserl, le but de cet article est de montrer que la conception de la conscience de Levinas implique une distance avec Husserl en engageant dans sa conception de la phénoménologie une conception hégélienne, selon une approche où la conscience n’est pas donnée comme point de départ pour la description des phénomènes, mais émerge en même temps qu’elle se rapporte à ses phénomènes. Par conséquent, nous soutenons qu’il est possible de démontrer que dans un certain sens dans Totalité et infini, il est possible de parler d’une Phénoménologie de l’Esprit qui est en cours. (shrink)

Entre 1933 et 1945, la SS, qui se voulait l’élite des « soldats politiques » du régime nazi, développa un important programme visant à prodiguer à ses troupes une « instruction idéologique » weltanschauliche Schulung. Cet article donne un aperçu des conceptions et des méthodes de l’instruction idéologique et retrace les évolutions qu’elles subirent dans le contexte des transformations d’ensemble de la SS elle-même. Bien que l’« instruction idéologique » n’ait finalement pas produit les résultats décisifs escomptés par ses promoteurs, (...) elle n’en fournit pas moins un matériau exemplaire pour une étude des méthodes utilisées par les régimes totalitaires pour fabriquer du consentement politique.From 1933 to 1945, the SS, which claimed to be the elite of the Nazi regime’s “political soldiers”, developed a major programme to provide “ideological schooling” for its troops. This article discusses the concepts and methods of “ideological schooling” and how they evolved with the transformations and changing priorities of the SS itself. Although in the end it did not pro- duce the decisive results that the Nazi hierarchy expected, this “ideological schooling” program nevertheless provides a unique source material for a paradigmatic case study of the methods used by totalitarian regimes to manufacture political consent. (shrink)

L’État constitue, pour Levinas, l’institution d’une limite à la responsabilité infinie. Mais il soutient aussi que le politique fondé sur la justice peut virer à la violence lorsque s’impose une logique autonome, où le pouvoir s’exerce en vue de lui-même, à travers un système abstrait et impersonnel, qui conduit à une logique totalitaire lorsqu’elle oublie l’expérience concrète d’autrui dont la société est issue. Il revient alors à l’anarchie éthique d’opérer un contrôle sur l’État, ce qui nous ramène à une impossibilité (...) de retrancher la socialité, cette source vive qui inspire la politique et continue de l’inspirer, mais qui reste aussi à sa marge. (shrink)

L’Union européenne est devenue l’un des centres névralgiques de la crise en cours au niveau mondial. « Crise » financière et de la dette, « crise des migrants », « crise » démocratique sur fonds de menace du « Grexit », puis du « Brexit », etc. Les caractères spécifiques de cette crise multiple peuvent s’expliquer par l’échafaudage institutionnel qui a été mis en place au sein de l’UE, lequel doit toutefois être considéré à l’intérieur de coordonnées historiques et géopolitiques (...) plus amples. Ces facteurs dépendent des diverses tendances du développement du capitalisme global, mais aussi de l’importance maintenue des spécificités des assises institutionnelles et des rapports socio-politiques nationaux. Cet article essaie tout d’abord de revenir sur la logique d’ensemble qui a présidé à la construction européenne, en examinant l’élaboration d’un « ordre concurrentiel » inscrit dans le cadre d’une « constitution économique ». Dans un deuxième temps, il analyse les dimensions économiques et financières, commerciales et monétaires de la crise actuelle. Et il aborde enfin la question des scénarios de « sortie de crise » au prisme des récentes initiatives prises par les institutions européennes, puis de la politique migratoire répressive de l’UE, dont l’abandon pourrait constituer l’une des principales voies vers un projet européen progressiste, démocratique et internationaliste. (shrink)

In questo contributo vengono indagati alcuni concetti della teologia aristotelica (il concetto di divino e quello di trascendenza) a partire da un’espressione emblematica utilizzata dallo storico francese Étienne Gilson per descrivere il Primo Motore Immobile aristotelico: “centrale elettrica della natura”. L’espressione del noto studioso non è soltanto particolarmente accattivante, ma risulta essere filosoficamente assai significativa poiché veicola perfettamente il significato che assume il Dio di Aristotele nell’economia complessiva del cosmo, più in particolare nel ciclo eterno delle corruzioni e delle generazioni. (...) La ricostruzione storica è finalizzata a mostrare la novità del messaggio cristiano contenuto nella Rivelazione e che trova nelle pagine di Tommaso d’Aquino una chiarezza concettuale, filosofico-metafisica, di eccezionale valore. In esse è possibile osservare la piena maturazione della nuova visione di tipo creazionista (basata sulla Metafisica dell’Esodo 3,14) che, pur in continuità con la visione aristotelica, ne approfondisce smisuratamente i presupposti metafisici. (shrink)

Ptolémée «al-Ghari-b», ép.tre à Gallus sur la vie, le testament et les écrits d’Aristote. Texte etabli et traduit par M. Rashed, Les Belles Lettres, Paris 2021.

Two well-known ancient witnesses report that Aristophanes of Byzantium was responsible for the arrangement of Pindar's poems into seventeen book-rolls according to lyric genres. These witnesses form fr. 381 in the edition of Aristophanes’ fragments by W.J. Slater : Vit. Pind. P.Oxy. 2438.35–9 δ]ιῄρητα̣ι̣ δὲ α̣ὐ̣τ̣[ο]ῦ̣ τ̣[ὰ ποιήματα ὑπ’ Ἀριστοφάν]ους εἰς βιβλία ιζˊ· διθ̣[υ]ρά̣[μ]βων βˊ [προσοδίω]ν̣ βˊ παιάνων αˊ πα[ρ]θεν[εί]ων γ̣ˊ [ἐπινικίω]ν̣ δˊ ἐγκωμίων αˊ ἐν [ᾧ] κα̣ὶ [σκ]όλ̣[ια ±4 ὕμ]ν̣ων αˊ ὑ[π]ορχημάτων αˊ θρ̣[ήνων.| nisi aliter ind., omnia suppl. Lobel (...) | 2 Ἀριστοφάν]ους Lobel e Vit. Pind. Vat. | 3 ἐν [ᾧ] κα̣ὶ [σκ]όλ̣[ια …. de Kreij : ἐν [ᾧ] κ[αὶ σκόλιά τινα vel ἐν [ᾧ] κ[αὶ σκόλιά ἐστι Gallo : ἐν [ᾧ] καὶ [παροίνια D'Alessio | 4 αˊ post θρ̣[ήνων coni. edd., fort. recte; an θρ̣[- βˊ?Vit. Pind. Vat. page 7.14–17 Dr. ὁ δὲ ἐπινίκιος οὗ ἡ ἀρχὴ “Ἄριστον μὲν ὕδωρ” προτέτακται ὑπὸ Ἀριστοφάνους τοῦ συντάξαντος τὰ Πινδαρικὰ διὰ τὸ περιέχειν τοῦ ἀγῶνος ἐγκώμιον καὶ τὰ περὶ τοῦ Πέλοπος, ὃς πρῶτος ἐν ῎Ηλιδι ἠγωνίσατο.A much-debated question is whether the order of the poems attested by the papyrus can be credited to Aristophanes, since an ordering principle is apparently not to be found in the list transmitted by it. Moreover, there are some disagreements with the list of Pindar's works transmitted by the Vita Ambrosiana, which is generally deemed the most authoritative catalogue of the poet's corpus, on account of its well-recognized criterion of classification: the poems are divided between those for gods and those for men, and both of these categories of songs are arranged from the most general to the most specific. This catalogue has been thought to reproduce the order established by Aristophanes in his edition of Pindar. (shrink)

Introduction to healthcare ethics committees / D. Micah Hester and Toby Schonfeld -- Brief introduction to ethics and ethical theory / D. Micah Hester and Toby Schonfeld -- Ethics committees and the law / Stephen Latham -- Cultural and ...

I temi della fede e della religione, e del loro conflitto con la cultura laica, sono da qualche tempo al centro di un interesse mediatico crescente, alimentato anche dalle polemiche politiche suscitate dal moltiplicarsi degli interventi e delle "scomuniche" del papa e della Conferenza Episcopale Italiana contro la modernità. Mancava fin qui, tuttavia, un testo di discussione, da punti di vista diversi e reciprocamente problematici, sulle ragioni dell'ateismo e della fede. Un confronto tra gli esponenti di tre posizioni ideologiche molto (...) lontane tra loro, accomunate però dal rifiuto di ogni appartenenza accademica: il cristianesimo nietzschiano del "pensiero debole" di Gianni Vattimo, la saggezza atea di una tradizione antica rilanciata da Michel Onfray e l'empirismo naturalistico-esistenziale della "filosofia del finito" di Paolo Flores d'Arcais. In questo insolito dialogo a tre voci emergono tutti gli interrogativi essenziali legati al problema, a partire da quello più generale: quali devono essere i rapporti tra filosofia e ateismo? L'"ipotesi Dio" deve ormai essere considerata superflua anche dalla riflessione filosofica, visto che le scienze ne fanno metodologicamente a meno? Quali sono le conseguenze etiche e politiche dell'essere atei o, all'opposto, credenti? (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:American Journal of Philology 125.2 (2004) 279-283 [Access article in PDF] J. N. Adams, Mark Janse, and Simon Swain, eds. Bilingualism in Ancient Society: Language Contact and the Written Word. Oxford: Oxford University Press, 2002. x + 483 pp. Cloth, $98. There are some issues, and bilingualism is one of them, that have been mainstays in the scholarly dialogue of classicists and historical linguists for centuries. This interest has (...) been fueled in part by the frequent references to Greek/Latin bilingualism in the ancient record, especially in connection with what Adams (Bilingualism and the Latin Language, 9) calls "élite bilinguals," i.e., upper-class Romans who were skilled in Greek. For example, Quintilian (1.1.12) says: "a sermone Graeco puerum incipere malo, quia Latinum, qui pluribus in usu est, vel nobis nolentibus perbibet." Cicero (Verr. 4.127), attacking Verres for his lack of cultivation, has the following harsh words: "tum epigramma Graecum pernobile incisum est in basi, quod iste eruditus homo et Graeculus, qui haec subtiliter iudicat, qui solus intellegit, si unam litteram Graecam scisset, certe non sustulisset." There is a notable passage in Gellius (17.17.1; commentary by Skutsch, The Annals of Q. Ennius, Oxford 1975, 749-50) in which he affirms the proficiency of Ennius in Greek, Latin and Oscan, and that of the famed king Mithridates, who was said to be fluent in twenty-five different languages ("Quintus Ennius tria corda habere sese dicebat, quod loqui Graece et Osce et Latine sciret. Mithridates autem... quinque et viginti gentium quas sub dicione habuit linguas percalluit").But as is the case with many everyday commonsense notions, bilingualism is far more complex, and far more interesting, than has been thought previously. Bilingual societies have to some extent been unappreciated and have certainly been underanalyzed by scholars of the ancient world. The reasons are obvious but merit restatement: although bilingualism in ancient societies was an everyday fact of life, most of them did not have "language policies" governing the use of languages in particular social settings and therefore offer no scholarly or administrative discourse on the matter. Furthermore, the study of ancient bilingualism depends crucially on the existence of certain kinds of (bilingual) materials, a knowledge of the languages in question (not only Greek and Latin), and on subtle sociolinguistic notions, which are generally not in the repertoire of the literary or historical scholar, or the historical linguist.But this is all beginning to change, as scholars of antiquity begin to discover the features—psychological, sociological, and linguistic—that defined bilingual societies. Work has appeared recently by Indo-Europeanists conversant in dialectology and sociolinguistic principles: see, for example, Neumann and [End Page 279] Untermann, Die Sprachen im Römischen Reich der Kaiserzeit (Cologne 1980); Campanile, Cardona, and Lazzeroni, eds., Bilinguismo e biculturalismo nel mondo antico (Pisa 1988); and Dunkel, "Remarks on Code-Switching in Cicero's Letters to Atticus" (Museum Helveticum 57, 2000). There is also work by classical philologists who have applied the methods and approaches of sociolinguistics, such as Flobert, e.g., "Les grafittes de La Graufesenque; Un témoinage sur le gallo-latin sous Néron," in Iliescu and Marxgut, eds., Latin vulgaire-latin tardif iii (Tübingen 1992), and in this volume; and Biville, e.g., "Compétence bilingue latino-grecque et manipulations interlinguistiques," in La Koiné grecque antique, vol. 3 (Nancy 1998), also in this volume; and especially the recent massive volume by Adams, Bilingualism and the Latin Language (Cambridge 2003).The volume under review results from a conference held at the University of Reading in 1998. There are fifteen chapters, including a useful introductory essay by the editors. The introductory chapter is an important one for the classicist, since it contains discussion and explanation of many technical concepts that are central to the study of bilingual individuals and societies. The book contains two methodological essays in the introduction (D. L. Langslow, "Approaching Bilingualism in Corpus Languages"; and K. Versteegh, "Dead or Alive? The Status of the Standard Language"); four chapters on Greek-Latin bilingualism (F. Biville, "The Graeco-Romans and Graeco-Latin: A... (shrink)

Lectures on Hindu monistic (Advaita) Vedanta philosophy.